«Le monde a été témoin des atrocités commises par les Russes en Ukraine. Mais il y a encore ceux qui imputent la guerre non pas à l’envahisseur mais à l’envahi. Ce n’est pas le désir de pouvoir de Poutine qui est en cause, mais le désir de la liberté du peuple ukrainien. Je m’interroge : aurait-on reproché aux Hongrois l’invasion soviétique de 1956 ? Ou les Tchèques pour l’oppression de 1968 ? Ou les Lituaniens pour la répression de 1991 ? Nous avons peut-être des histoires et des langues différentes en Europe, mais il n’existe aucune langue dans laquelle la paix est synonyme de capitulation», a déclaré Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, dans l’hémicycle de Strasbourg après le discours de Viktor Orban.