L’Algérie a lancé un appel urgent à toutes les parties impliquées dans le conflit en Libye, les exhortant «à faire preuve de sagesse et de modération pour éviter au pays les conséquences tragiques d’une reprise des combats». Le ministère algérien des Affaires étrangères, dans un communiqué publié hier, a expliqué qu’il partage pleinement les inquiétudes exprimées par les Nations Unies concernant la récente mobilisation des forces armées dans plusieurs régions de la Libye, notamment dans le sud et l’ouest du pays.
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Plusieurs observateurs estiment que l’Armée nationale libyenne (ANL) du général Khalifa Haftar a envoyé des renforts au Fezzan, la région du sud-ouest de la Libye, avec l’intention de prendre le contrôle de Ghadamès, la ville située à environ 650 kilomètres de la capitale Tripoli, théoriquement sous le contrôle du gouvernement d’unité nationale (GUN) du Premier ministre Abdelhamid Dabaiba.
Alger a souligné la complexité de la recherche d’une solution pacifique à la crise libyenne et a souligné que «la fin des affrontements entre les parties est un objectif crucial qui doit être préservé à tout prix».