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CNN révèle un «complot pour tuer Trump». Un homme tué près du siège de la Convention républicaine

(Rome, Paris, 16 juillet 2024). L’Iran s’efforcerait d’éliminer Donald Trump en représailles à l’assassinat de Qassem Soleimani, chef de la force Al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique. Mais Téhéran dément

L’attaque contre Donald Trump à Butler, en Pennsylvanie, a suscité une attention accrue autour de l’ancien président des États-Unis, de nouveau candidat à la Maison Blanche. Cette information est révélée alors que la polémique est vive aux États-Unis sur le dispositif de sécurité de Donald Trump jugé insuffisant.

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L’agresseur, Thomas Matthew Crooks, a été neutralisé par des tireurs d’élite immédiatement après son acte, et aucune motivation idéologique ni aucun lien avec des organisations terroristes ou similaires n’ont émergé. Mais CNN a révélé aujourd’hui que les États-Unis ont reçu ces dernières semaines des informations provenant de source humaine sur un complot iranien visant à tenter d’assassiner l’ancien président Donald Trump. Dans une déclaration à Reuters, la mission iranienne auprès des Nations Unies à New York a déclaré que «ces allégations sont sans fondement et malveillantes». Pour la République islamique, poursuit un porte-parole, «Trump est un criminel qui doit être jugé et puni devant un tribunal pour avoir ordonné l’assassinat du général Qassem Soleimani. L’Iran a choisi la voie juridique pour le traduire en justice».

Cela signifie qu’une personne aurait approché l’appareil américain pour signaler une éventuelle intention de mener un attentat contre l’ancien président. Selon la chaîne, rapporte Francesca Galici dans «Il Giornale», rien n’indique que le jeune homme de vingt ans qui a tenté d’assassiner Trump samedi soit impliqué dans le complot, pour le moment, toutes les recherches effectuées sur sa vie ont donné des résultats négatifs à cet effet. Et on ne sait même pas si la source est fiable ou non. Cependant, ce qui est certain, c’est que Téhéran avait alors promis «une dure vengeance au bon endroit et au bon moment» du chef de la Force d’Al-Qods du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), tué lors d’une frappe de drone. Le 3 janvier 2020, l’armée américaine, sur ordre de Donald Trump, avait en effet neutralisé le général iranien Qassem Soleimani dans une frappe menée par un drone MQ-9 Reaper, alors qu’il se rendait à l’aéroport de Bagdad, en Irak. Le Pentagone avait souligné que Soleimani, 62 ans, était le chef des opérations extérieures du CGRI, une organisation considérée comme terroriste par Washington. Joe Biden, alors candidat à l’élection présidentielle de novembre 2020, avait accusé Donald Trump d’avoir «jeté un bâton de dynamite dans une poudrière».

La menace qui pèse sur Trump n’est donc pas nouvelle, mais, à cet égard, la source aurait révélé une sorte de «work in progress/travail en cours». CNN explique qu’il n’a pas été révélé si ces informations ont été partagées avec l’appareil qui gère la campagne de Trump ou si, jusqu’à présent, elles sont restées confidentielles. «Nous ne commentons pas l’appareil de sécurité du président Trump. Toutes les questions doivent être adressées aux services secrets», a déclaré l’organisation. Le porte-parole des services secrets a indiqué que «des ressources et des capacités supplémentaires ont récemment été ajoutées au dispositif de sécurité de l’ancien président Trump». Entre-temps, les enquêtes se poursuivent pour comprendre comment les failles du système de sécurité ont pu permettre à l’assaillant de se cacher sur le toit et de tirer sur Trump.

L’attention est maximale autour du magnat et cela est démontré par l’assassinat d’une personne en début d’après-midi aujourd’hui près du siège de la Convention républicaine dans le centre de Milwaukee. La fusillade s’est produite près des rues North 14th et West Vliet, à un peu moins d’un kilomètre du périmètre de sécurité de la Convention nationale républicaine. Le bureau du médecin légiste du comté de Milwaukee a confirmé qu’un homme adulte avait été tué à cet endroit et qu’il a pris des mesures.

Il semblerait que l’homme se disputait avec une autre personne dans un parc et qu’il a sorti un couteau. C’est à ce moment-là qu’il a été tué. Il s’agissait d’un jeune de 20 ans bien connu dans le quartier et sans domicile fixe. Il n’avait aucun lien avec la convention républicaine.

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