Le Hamas envisage de quitter le Qatar pour l’Irak, alors que la pression de Doha et de Washington s’accentue sur ses dirigeants pour qu’ils fassent preuve d’une plus grande flexibilité dans les négociations en vue d’un cessez-le-feu à Gaza.
Une source bien au fait indique que le gouvernement irakien avait, le mois dernier, accepté cette mesure et que l’Iran s’efforcerait, si cette mesure était mise en œuvre, de protéger les cadres et les bureaux du mouvement à Bagdad.
D’autres sources ont indiqué que les équipes de sécurité et de logistique du mouvement islamiste se sont déjà rendues à Bagdad pour superviser les préparatifs de cette nouvelle phase.
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Un député irakien ayant des relations étroites avec le Hamas, affirme que «cette mesure a été discutée en mai dernier par le leader politique du Hamas, Ismail Haniyé, et des représentants des gouvernements irakien et iranien».
Et le député d’ajouter : «cette mesure potentielle a été examinée séparément le mois dernier par Haniyé et le Premier ministre irakien Mohammad Shiaa al-Soudani, par téléphone». « Il n’y a pas de consensus parmi les groupes politiques irakiens sur l’implantation du Hamas à Bagdad. Plusieurs députés, notamment les Kurdes et certains sunnites, craignent que cela ne renforce les divergences avec les États-Unis, et ce malgré l’absence de consensus, la décision du gouvernement irakien d’abriter le Hamas ne sera pas révoquée».