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Liban : en crise, le Hezbollah recourt aux assassinats politiques

(Montréal, Paris, Beyrouth, 09 avril 2024).  Les assassinats politiques ont repris au Liban, avec l’enlèvement et l’exécution du cadre du parti des Forces Libanaises (FL), Pascal Sleiman. Depuis la fin théorique de la guerre civile en 1990, les nombreux assassinats ont le même commanditaire et relèvent d’une même stratégie, celle de terroriser les souverainistes.   

Fidèle à son habitude et à sa nature, le Hezbollah, qui était jadis aux ordres du régime criminel syrien de Bachar al-Assad, et qui constitue aujourd’hui la principale force de projection de la République islamique d’Iran et le représentant de son guide Ali Khamenei, a repris ses assassinats politiques qui n’ont jamais cessé depuis la fin théorique de la guerre civile, en 1990.

Depuis les accords de Taëf et le désarmement du parti des Forces Libanaises – seule composante libanaise à avoir appliqué et respecté ces accords – le Hezbollah et ses commanditaires ont poursuivi une politique oppressive contre tous ceux qui ont réclamé le respect de la Constitution et le retrait de l’occupation. Ainsi, ils ont fomenté l’attentat de l’église Notre-Dame de la Délivrance à Zouk, afin de dissoudre les FL et d’emprisonner leur chef Samir Geagea. Pendant l’occupation syrienne,

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