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Moyen-Orient : ce qui pourrait se passer après l’attaque de Damas

(Rome, 02 avril 2024). Le bilan des victimes du raid aérien s’élève désormais à 13, dont 7 Pasdarans

Les signes d’une escalade militaire au Moyen-Orient se multiplient et le risque de guerre régionale augmente dangereusement.

La colère de l’ayatollah Ali Khameneï

Israël sera puni pour le meurtre de sept Gardiens de la révolution islamique en Syrie, a déclaré il y a peu l’ayatollah Ali Khameneï, le guide suprême iranien qui parlait d’un diable sioniste dans les heures où un drone, lancé par des miliciens irakiens pro-iraniens en Syrie, aurait visé une base militaire américaine. Selon des sources locales, l’engin aurait été abattu en vol par la DCA américaine sans faire de dégâts ni de blessés, explique Adriana Bellini sur la chaine «TG LA7».

Le Hezbollah libanais a pour sa part revendiqué une attaque contre une base militaire israélienne le long de la ligne de front avec Israël en Haute Galilée tandis que Tsahal a signalé la présence d’un drone d’origine inconnue au nord d’Eilat tombé hors territoire israélien, à environ deux cents mètres de la frontière, sans atteindre ce qui aurait pu être la cible, à savoir l’aéroport de Ramon. Le drone, selon les médias régionaux, pourrait avoir été lancé par les Houthis yéménites.

Des incidents rapprochés

Trois épisodes rapprochés qui ne sont peut-être que «l’apéritif» de la vengeance iranienne annoncée pour l’assassinat à Damas en Syrie de sept officiers supérieurs de Téhéran réunis au siège consulaire, dont les généraux Mohammad Reza Zahedi et Hadi Haji Rahimi. «Un crime lâche», a immédiatement déclaré le président Ebrahim Raïssi, qui ne restera pas sans réponse.

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Des menaces donc à l’égard d’Israël mais aussi des Etats-Unis, qui avaient déjà été prévenus, a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, car ils sont tenus pour responsables de l’attaque survenue à Damas en tant que partisans et soutiens du régime sioniste. Des accusations renvoyées à l’expéditeur par Washington, alors que récemment à Tel-Aviv, le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, lors d’un discours à la Knesset, évoquait indirectement l’attaque de Damas, affirmant que le pays œuvrait partout pour empêcher la consolidation de ses ennemis.

L’attaque de Damas sur la table de l’ONU

Et dans la soirée, l’attaque contre le consulat iranien à Damas sera sur la table du Conseil de sécurité des Nations Unies, la réunion ayant été demandée par la Russie et acceptée par la présidence tournante maltaise du Conseil.

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