Iran: «nul ne peut garantir le contrôle de la situation si Israël envahit Gaza». Le Hezbollah procède à la confiscation des biens des zones chrétiennes

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«Les États-Unis ont appelé les deux parties à faire preuve de retenue tout en soutenant militairement les sionistes», dit le ministre iranien des Affaires étrangères

Personne ne pourra « garantir le contrôle de la situation si Israël envahissait la bande de Gaza ». C’est ce qu’a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, lors d’une réunion avec le Premier ministre et homologue du Qatar, Mohammed ben Abdelrahman ben Jassim al Thani, à Doha, alors que les bombardements israéliens sur la bande de Gaza se poursuivent et que les tensions augmentent à la frontière avec le Liban, tel que rapporté par l’agence «Nova News». «Si les attaques du régime sioniste contre la population sans défense de Gaza se poursuivaient, personne ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d’une extension du conflit», a déclaré le ministre, expliquant qu’Israël «devrait mettre fin aux crimes de guerre» et au «siège de Gaza». «Les États-Unis ont appelé les deux parties à faire preuve de retenue tout en soutenant militairement les sionistes», a-t-il ajouté. Pour sa part, le ministre qatari s’est dit préoccupé par la persistance de la situation actuelle.

Entre-temps, le Hezbollah s’efforce de confisquer les propriétés situées à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth (le fief de la formation pro-Iran), notamment dans les zones chrétiennes limitrophes. La raison en est le déplacement massif des habitants des régions du sud par crainte d’un exode forcé en raison des intentions du Hezbollah d’ouvrir le front du sud contre Israël.

Il convient également de rappeler que l’exode survenu pendant la guerre de 2006 qui a éclaté entre le Hezbollah et Israël, prenait la direction de la Syrie, mais qu’aujourd’hui, la migration a changé de direction, autrement dit, le peuple syrien fuit le régime d’Assad et le Liban devient son pays d’accueil, et par conséquent, les portes de Damas sont désormais fermées aux personnes déplacées à la suite des actions du parti de Dieu.