Selon «Les Echos», la première femme Première ministre a rassuré les chancelleries occidentales par son pragmatisme
La presse étrangère salue la première année du gouvernement dirigé par Giorgia Meloni. Une année définie par le quotidien français «les Echos» comme «clair-obscur» mais de «grand succès» pour ne pas avoir exposé l’Italie à des «risques politiques et économiques». «La première femme Première ministre a rassuré les chancelleries occidentales par son pragmatisme», lit-on dans le quotidien économique, tel que rapporté par «Nova News». Madame Meloni jouit toujours d’une «solide popularité», ajoute «Les Echos», selon lequel, cependant, «la lune de miel» avec les marchés financiers, potentiellement inquiets en raison de «sa ligne économique interventionniste», pourrait être terminée.
Des propos positifs proviennent également du quotidien allemand «Frankfurter Allgemeine Zeitung», selon lequel Giorgia Meloni est «venue pour rester». Dans cette période, les inquiétudes qui ont accompagné l’ascension de la cheffe de «Fratelli d’Italia» (Fd’I) à la tête de l’exécutif semblent s’être dissipées. Dans la coalition avec la «Lega» et «Forza Italia» (FI), Meloni est «incontestablement numéro un». On peut donc «faire confiance» à Madame Meloni pour rester Première ministre pendant toute la législature, contrairement à nombre de ses prédécesseurs. Selon le journal allemand, l’opposition est «encore très occupée à elle-même». Nombreux sont qui se préparent à une éventualité selon laquelle Meloni reste «plus longtemps» au Palazzo Chigi (Siège du gouvernement), certains émettent même l’hypothèse que la leader du «Fd’I» pourrait devenir la figure de proue d’une «nouvelle droite» à travers l’Europe.