Deux chasseurs F-16 des forces aériennes néerlandaises (KLU) ont décollé lundi matin de la base aérienne Volkel-Uden, dans le cadre d’une alerte de réaction rapide, «pour intercepter deux bombardiers russes» qui se dirigeaient vers l’espace aérien néerlandais, a fait savoir dans un communiqué le ministère de la défense des Pays-Bas, membre de l’OTAN. Les bombardiers «ont rebroussé chemin», a précisé la même source.
Plus tôt, le KLU avait écrit sur Twitter (devenu X), qu’«un bombardier russe volait vers la zone sous responsabilité néerlandaise» et que cet «avion avait été intercepté en territoire danois» par les forces aériennes danoises. Il n’était alors question que d’un seul bombardier.
L’OTAN possède un réseau de défense aérienne pour assurer 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 la surveillance et la protection de l’espace aérien de ses Etats-membres. Une quarantaine de bases aériennes, réparties sur tout le territoire allié, sont ainsi chargées de cette mission, en abritant des avions de combat prêts à décoller à bref délai (en général moins de 15 minutes), selon une procédure appelée QRA «Quick Reaction Alert». L’ensemble s’appuie sur un réseau de radars, de centres de contrôle nationaux, chapeauté par deux centres d’opérations aériennes combinées de l’Alliance atlantique.
(Médias)