La justice transalpine n’a fait aucune concession à l’égard de ceux qui ont manifesté (et vandalisé, Ndlr), dans diverses villes, après la mort de Nahel. En totale, il y a plus d’un millier de personnes condamnées
La justice française a condamné plus d’un millier de personnes, dont près de 750 à des peines de prison ferme, pour les émeutes qui ont eu lieu à la suite de la mort d’un jeune homme tué par la police en juin, comme indiqué par les autorités françaises, rapporte l’agence italienne «AGI».
La justice transalpine a prononcé 1.278 condamnations, a déclaré le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti à la radio RTL. 1.056 personnes ont été condamnées, dont 742 personnes à des peines de prison obligatoires d’une durée moyenne de 8 mois, a précisé le ministre. À l’heure actuelle, 600 ont été incarcérées.
« Il était très important qu’il y ait une réponse ferme et systématique… Il était essentiel de rétablir l’ordre », a ajouté Dupond-Moretti. La mort de Nahel, un garçon de 17 ans, par un coup de feu tiré par la police le 27 juin à un poste de contrôle dans la banlieue parisienne a déclenché des nuits consécutives de violence urbaine avec des voitures incendiées, des pillages de magasins, des attaques contre les commissariats de police, les mairies, les commerces et particulièrement les bâtiments publics.