L’armée turque frappe un réseau de passeurs près de la frontière syrienne

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FILE - This Saturday, Feb. 22, 2020 file photo, a Turkish military convoy moves in Idlib province, Syria. A summit meeting between the Turkish and Russian leaders scheduled for Thursday, March 5, 2020, may be the last chance to work out a deal that avoids a calamity in Syria's northwest. Faced with mounting losses for his troops in Syria and a potential wave of refugees fleeing fighting in northwestern Syria, Turkish President Recep Tayyip Erdogan is eager for a cease-fire and Vladimir Putin is ready to bargain. (AP Photo/Ghaith Alsayed, File)

Au cours de l’opération, plusieurs « dépôts » de la ville d’Al-Derbassiya ont été ciblés, sans faire de victimes ni de blessés

Les unités terrestres des forces armées turques ont frappé hier des positions qui appartiendraient à un réseau de trafiquants d’êtres humains dans le gouvernorat d’Al Hassaka, dans le nord-est de la Syrie, près de la frontière entre les deux pays. C’est ce qu’a rapporté l’agence «Nova News», qui cite l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation non gouvernementale basée à Londres, mais disposant d’un important réseau de contacts sur le terrain. Au cours de l’opération, qui visait à contrecarrer le trafic de migrants de Syrie vers la Turquie, certains « dépôts » de la ville d’Al Derbassiya, près de la frontière, ont été ciblés, mais ni victimes ni blessés n’ont été signalés. Le 3 mai, l’OSDH a rapporté qu’un ressortissant syrien avait été blessé par des gardes-frontières turcs alors qu’il allait travailler sa terre dans le village de Bahira, dans la campagne entourant la ville d’Al Hassaka. Dénonçant les gardes-frontières d’Ankara, qui s’en prennent aux citoyens syriens à proximité de la frontière, en violation du droit international, l’Observatoire a renouvelé son appel à la protection des civils et « ceux qui cherchent un refuge face aux attaques de la gendarmerie turque ».