(Rome, Paris, 11.04. 2023). Selon les médias locaux, des attaques ont eu lieu, menées par des migrants à l’aide de pierres et d’autres moyens contre des passants, détruisant plusieurs voitures
De violents affrontements ont eu lieu aujourd’hui à Tunis entre les forces de sécurité et des dizaines de migrants d’Afrique subsaharienne lors d’un rassemblement devant le siège du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour demander leur réinstallation dans un pays tiers. Certaines vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent l’utilisation de gaz lacrymogène devant la garnison. Selon l’agence «Nova News» citant les médias nationaux, les migrants ont attaqué des passants avec des pierres et d’autres moyens, détruisant plusieurs voitures. Selon le site d’information «Tunisie Numérique» citant «Jawhara FM», des passants grièvement blessés, ont été transférés par la protection civile vers des hôpitaux pour y recevoir les premiers soins.
Selon la radio « Mosaïque FM », dix personnes originaires d’Afrique sub-saharienne ont été arrêtées à la suite des violents affrontements ayant eu lieu ce matin.
A lire : La Tunisie effrayée par la «bombe» des migrants
Ces derniers mois, le président Kaïs Saied a appelé à la nécessité de mettre un terme au flux de migrants irréguliers provenant principalement d’Afrique subsaharienne, décrivant le phénomène comme le résultat d’un «complot visant à modifier la composition démographique du pays». Après ses déclarations, des dizaines de Guinéens et d’Ivoiriens résidant en Tunisie s’étaient réfugiés dans leurs ambassades respectives, affirmant dans certains cas avoir subi des agressions physiques.