Des sources de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), ont rapporté que les milices soutenues par l’Iran ont amené des renforts à leur quartier général dans la ville d’Al-Mayadeen, fief des milices iraniennes dans l’est du pays, et à Al-Boukamal, ainsi que la région d’Ain Ali et d’autres zones contrôlées par les forces du régime.
Selon les sources, les renforts étaient constitués d’environ 250 hommes de nationalité syrienne, en provenance du village de Hatla et des régions de l’est de l’Euphrate.
Les sources ont révélé que les milices pro-iraniennes détiennent des informations selon lesquelles les forces américaines ont l’intention de déplacer des combattants opposés à la présence iranienne dans la région afin de cibler leurs positions.
Les mêmes sources ont indiqué que les milices iraniennes avaient installé des plates-formes avancées de missiles sol-sol à courte portée dans la région d’Ain Ali, près de la ville d’Al-Mayadeen et dans divers points, alors qu’ils avaient reçu l’ordre de prendre pour cible la base américaine située dans le champ pétrolier d’Al-Omar, la plus grande base de la «Coalition internationale», dans le cas où les sites des milices situés à Deir Ez-zor et ses environs seraient visés.
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L’OSDH a indiqué, au cours des derniers mois, que les milices iraniennes ont transporté, le 27 janvier, un groupe constitué de 125 formateurs du Hezbollah et des membres syriens de la capitale, Damas, vers la ville de Deir Ezzor à bord d’un avion ayant décollé de l’aéroport international de Damas après avoir reçu une formation par le Hezbollah dans la banlieue de Damas.