(Rome, Paris, 02.02.2023). Le 24 février, un an après l’invasion russe, se tient le sommet qui pourrait faire basculer le conflit. Tandis que Moscou prépare l’offensive
Le président américain Joe Biden face à face avec Volodymyr Zelensky en Pologne, fin février, pour discuter du plan de paix en dix points préparé par le dirigeant ukrainien. Selon les médias polonais, qui citent une source diplomatique à Kiev, la rencontre pourrait avoir lieu à Rzeszów ou à Varsovie, à l’occasion d’une éventuelle visite dans le pays du président américain pour le premier anniversaire de l’invasion russe, nous apprend Patricia Tagliaferri dans son article dans le quotidien italien «Il Giornale».
Une date importante, celle du 24 février, à laquelle Moscou préparerait une nouvelle vague d’attaques et qui pourrait réunir divers dirigeants mondiaux en Pologne. Un sommet auquel devrait également participer la Première ministre italienne Giorgia Meloni, qui avant de se rendre à Kiev pour la deuxième visite d’un chef de gouvernement italien (après celle de Mario Draghi) pourrait accepter l’invitation de son homologue polonais Mateusz Morawiecki et se retrouver pour discuter une éventuelle trêve avec Zelensky et Biden, à qui le président ukrainien envisage de proposer une conférence internationale sur l’Ukraine. Aucune date n’a encore été fixée pour le sommet, mais il devrait avoir lieu quelques jours avant la date anniversaire du début du conflit. Pour l’heure, le dirigeant ukrainien n’a pas confirmé le voyage en Pologne, niant avoir été invité à une rencontre avec le président des États-Unis.
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« Parfois, nous rencontrons Biden, mais je n’ai pas été invité en Pologne », a déclaré le Président Zelensky. Toutefois, le sommet pourrait représenter une rampe de lancement importante pour son plan de paix, ainsi qu’une occasion visant à mener des négociations sur de nouveaux armements pour Kiev. Il n’est pas exclu que d’autres dirigeants puissent également participer, comme le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scolz, qui ont pris part au voyage de Draghi dans la capitale ukrainienne en juin. Le plan de paix en 10 points de Zelensky comprend, entre autres, la reconnaissance de l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans les frontières antérieures à l’annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014, la création d’un tribunal spécial chargé d’enquêter sur les crimes de guerre commis par les Russes ainsi que des dispositions sur la sûreté nucléaire, relatives à la centrale de Zaporijia, et sur la sécurité alimentaire, y compris la protection des exportations de céréales.
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L’un des points prévoit également la libération de tous les prisonniers de guerre et déportés, notamment les enfants transférés en Russie.
Les diplomaties internationales travaillent sur la formule Zelensky, que le président souhaiterait voir soumise au vote de l’Assemblée générale de l’ONU le 24 février. «Nous avons exprimé notre soutien à la formule de paix du dirigeant ukrainien et notre engagement à coopérer activement avec ce plan. À cet égard, nous soutenons l’idée d’un sommet sur la formule de paix visant à lancer sa mise en œuvre », lit-on dans le projet de déclaration conjointe du sommet UE-Ukraine de demain.