Le nombre de terroristes arrêtés a atteint 30 membres, des libanais, des syriens, des palestiniens et un égyptien
Au Liban, les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont annoncé l’arrestation de 30 personnes, pour la plupart libanaises, qui planifiaient des opérations visant des centres militaires et de sécurité ainsi que des rassemblements religieux et civils.
Le ministre de l’Intérieur, Bassam Mawlawi, a annoncé, hier mardi, lors d’une conférence de presse, l’arrestation de cellules terroristes au cours de cette année.
La Direction générale des Forces de sécurité intérieure a déclaré dans un communiqué que « malgré les conditions économiques difficiles que traverse le pays et les répercussions qui en résultent, qui ont particulièrement affecté l’institution des forces de sécurité intérieure dans divers domaines, cela n’a en rien affecté les efforts considérables des FSI visant à préserver la sécurité du pays, ainsi que celle des citoyens et les résidents sur son territoire.
Dans ce contexte, et grâce au suivi informationnel et de terrain effectué par les unités compétentes de suivi des activités des cellules terroristes, notamment celles associées à l’organisation Daech, les services ont pu mener des opérations qualitatives proactives et précises durant l’été 2022 (de juillet à octobre), ayant abouti à la détection, l’identification et l’arrestation de huit cellules terroristes dans différentes régions du pays (Bekaa – Beyrouth – Nord – Sud – Mont Liban) dont les membres appartiennent à l’organisation terroriste Etat islamique (EI).
Le communiqué a souligné qu’«après interrogatoire, il a été constaté que les terroristes prévoyaient de mener des opérations visant des centres militaires et de sécurité ainsi que divers rassemblements religieux et civils».
Le nombre d’arrestations de ces réseaux a atteint 30 terroristes, dont la plupart sont de nationalité libanaise, d’autres de nationalités syrienne et palestinienne, et un terroriste de nationalité égyptienne, qui ont été déférés à la justice compétente.
Il a également été constaté à travers les interrogatoires, que lors de leur communication avec les dirigeants de l’organisation situés à l’étranger, ils demandaient de faciliter leur sortie du Liban pour aller combattre en Syrie ou en Irak, et ils insistaient pour rester au Liban afin d’y commettre des actes terroristes, puisque les conditions dans ce pays sont devenues favorables à cette fin.