Ukraine: «il y a une perspective de paix», estime Emmanuel Macron

0
261

(Rome, 23 octobre 2022). Le président français s’est exprimé à Rome, au premier jour d’une visite officielle en Italie.

« Il y a une perspective de paix » en Ukraine, a assuré dimanche Emmanuel Macron, ajoutant qu’il appartenait aux Ukrainiens et à leurs dirigeants de décider du moment et des modalités de cette paix face à l’envahisseur russe.

Au premier jour d’une visite officielle en Italie, le président français s’est exprimé à Rome dans le cadre des rencontres de la communauté Sant Egidio, une communauté catholique réputée pour ses capacités de médiation dans les conflits armés ou guerres civiles. Les rencontres de cette année ont été baptisées « The Cry for Peace », « le cri pour la paix ».

Alors que la Russie poursuit une campagne de frappes massive contre l’Ukraine, Emmanuel Macron a invité à ne pas laisser « la paix être capturée par le pouvoir russe ».

« La paix ne saurait être la consécration de la loi du plus fort ni (…) le cessez-le-feu consacrer un état de fait », a-t-il poursuivi, alors que des tentatives de négociations entre Moscou et Kiev ont échoué.

« Quand le peuple ukrainien et ses dirigeants l’auront décidé »

Le président français a estimé que l’Ukraine devait être maîtresse de son destin. « Une paix est possible, celle-là seule qu’ils décideront, quand ils le décideront, et qui respectera leur dignité de peuple souverain », a-t-il dit, ajoutant que « rien ne justifie cette guerre, rien ne l’explique ».

« Il y a une perspective de paix, elle existera à un moment », a-t-il insisté. « Je ne suis pas sûr qu’elle soit la guerre de tout le peuple russe », a estimé le chef de l’Etat, jugeant « essentiel » de continuer à « parler au peuple russe et aux consciences ».

« Quand le peuple ukrainien et ses dirigeants l’auront décidé, la paix se construira avec l’autre autour d’une table », a-t-il souligné, ajoutant qu’il appartenait au peuple ukrainien de « choisir le moment et les termes d’une paix qu’il aura voulue ».

Par Hugo Martin. (L’Indépendant)