Sanctionné ce jeudi par l’Union européenne pour avoir fourni des drones kamikazes à la Russie, Téhéran a admis « coopérer » avec Moscou en « matière de défense » mais a démenti avoir envoyé des armes au Kremlin pour s’en servir dans sa guerre contre l’Ukraine.
Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, a reconnu ce jeudi que l’Iran coopère avec la Russie en matière de défense, mais a affirmé que la République islamique n’envoyait pas d’armes à Moscou pour les utiliser dans son conflit avec l’Ukraine.
Pour Nabila Massrali, porte-parole de la Commission, la décision de Bruxelles est étayée par des preuves suffisantes. « Le Conseil œuvre en faveur d’une réponse claire, rapide et ferme de l’UE».
Sur la même ligne, l’OTAN, qui par la bouche de son secrétaire général Jens Stoltenberg lance un appel à Téhéran : « Nous demandons à l’Iran de ne pas fournir de drones ou de missiles. Toute fourniture serait une violation manifeste des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».
Quant à la déclaration du ministre iranien des Affaires étrangères, elle intervient quelques heures après l’annonce par les États membres de l’UE de nouvelles sanctions contre l’Iran en raison de la livraison de drones « kamikazes » Shahed-136 à la Russie « qui ont frappé l’Ukraine », selon la présidence tchèque des 27.