(Rome, Paris, 04 octobre 2022). Selon le journal britannique, l’OTAN a déjà envoyé un rapport sur la question à ses États membres
Le président russe Vladimir Poutine est prêt à démontrer sa volonté d’utiliser des armes de destruction massive avec un essai nucléaire aux frontières de l’Ukraine. Le journal britannique «The Times», citée par l’agence italienne «Nova News», écrit que l’OTAN a déjà envoyé un rapport sur cette question à ses États membres. Il s’agit d’un rapport de renseignement qui contiendrait une série d’actions susceptibles d’être entreprises par la Russie, dont le test d’un engin sous-marin, Poséidon, équipé d’une tête atomique et surnommé « l’arme de l’apocalypse ». En outre, selon d’autres sources, un train militaire russe de la division nucléaire serait parti pour l’Ukraine. Selon des images diffusées par les réseaux sociaux, le président russe entend peut-être démonter qu’il ne « bluffe » pas. Ainsi, des vidéos ont montré un convoi ferroviaire transportant des blindés légers de type BPM-97 Vystrel à Serguiev Possad, une localité située à une soixantaine de kilomètres au nord de Moscou. Selon un spécialiste européen, ces véhicules BMP-97 «Vystrel» seraient armés d’une tourelle de 30 mm. Et de tels véhicules sont exclusivement utilisés par la 12e Direction principale du ministère russe de la Défense. D’autres images montrent un long convoi ferroviaire transportant des tracteurs-lanceurs de missiles balistiques tels que «Iskander» pouvant emporter une charge nucléaire ou conventionnelle et ayant une portée de 50 à 500 km.
La division est « responsable des munitions nucléaires, de leur stockage, de leur entretien, du transport et de la livraison des unités », écrit encore le Times. Une source dans le domaine de la défense haut placée a toutefois déclaré que la volonté de Poutine d’utiliser des armes nucléaires pourrait probablement atteindre la mer Noire. Selon le média, Poutine se prépare à une « escalade significative » du conflit en Ukraine. Pour cette raison, les sources consultées par « The Times » estiment qu’une telle démonstration de force sera probable et considèrent qu’il n’est « pas impossible » que le chef du Kremlin puisse donner son aval au lancement d’une arme nucléaire tactique en Ukraine.
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