Ukraine-Russie. Erdogan: «pour mettre fin au conflit, Moscou doit rendre la Crimée»

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(Rome, Paris, 23 août 2022). Lors du sommet international consacré à la péninsule, le président turc s’aligne sur les dirigeants occidentaux : « La Crimée doit revenir à Kiev ». Peu de temps auparavant, Zelensky avait déclaré : « La région doit être libérée pour remporter la victoire ». Soutien également de la part de l’UE et de Draghi : « La lutte pour la reconquête fait partie de la lutte pour l’Ukraine ». Une réponse musclée est venue du Kremlin : « Vous êtes des terroristes ». Pendant ce temps, un nouveau paquet d’aide américain, dont le montant est de 3 milliards de dollars, est prêt

Lors du sommet consacré à la péninsule, auquel ont participé de nombreux dirigeants occidentaux, la chaine «Sky TG24» nous résume les positions et les déclarations des leaders Européens quant à la crise ukrainienne ; « La Crimée doit être libérée pour que la victoire soit véritablement acquise et que le droit international soit rétabli, tout a commencé là et doit finir là ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l’a dit lors de l’ouverture du deuxième sommet de la plate-forme de Crimée. « L’UE ne reconnaîtra jamais l’annexion illégale de la région par la Russie », a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. « La lutte pour la reconquérir fait partie de la lutte pour la libération de l’Ukraine », a ainsi déclaré le Premier ministre italien Mario Draghi. Pour lui faire écho, le Chancelier allemand Olaf Scholz et le premier ministre britannique Boris Johnson ont indiqué : « Nous ne reconnaîtrons jamais l’annexion illégale et impérialiste de Moscou ». Le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan s’aligne également sur ses homologues en précisant : « Poutine, rend la péninsule ». « Pour les États-Unis, la Crimée est ukrainienne », a martelé de son côté le secrétaire d’État américain Antony Blinken. Pendant ce temps, Washington prépare un nouveau plan d’aide de 3 milliards de dollars. Le Kremlin a d’ailleurs fustigé le sommet, soulignant son caractère « hostile » et « anti-russe ». Sa réponse est sévère, qui par l’intermédiaire de Serghei Aksyonov, chef du gouvernement local, qualifie les participants à la rencontre internationale de « terroristes ou de leurs complices ». Entre-temps, sur le terrain, des accusations mutuelles sont échangées. Kiev affirme que « des bombes russes visent les décharges de cendres radioactives de la centrale de Zaporizhzhia. Il convient de rappeler que les niveaux de toxicité sont évalués à 2,5 fois au-dessus de la norme ». Moscou, de son côté, déclare que « le chef de la Douma a échappé à une attaque à la roquette ukrainienne visant son bureau ».