(Rome, Paris, 12 juillet 2022). Abou Malék, un ingénieur formé en Russie, développait des armes avant d’être tué dans une opération secrète. Les attentats prévus en 2014
En 2014, l’Etat islamique voulait frapper les grandes villes d’Europe occidentale. Au cours de l’été de cette année-là, le chef de l’Etat islamique de l’époque, Abou Bakr al-Baghdadi, a confié à un ancien officier irakien, Saléh al-Sabaawi, la tâche de développer des armes chimiques et biologiques pour des attaques chimiques, rapporte la «Rai News».
Saléh al-Sabaawi, qui a ensuite fait la une des journaux sous le nom d’Abou Malék, était l’ingénieur formé en Russie, ayant aidé Saddam Hussein à construire son arsenal d’armes chimiques, a rapporté le Washington Post, citant des sources du renseignement américain, selon lesquelles, pour l’empêcher de réaliser son exploit, il a été tué en 2015 lors d’une opération secrète menée par les forces spéciales américaines et les unités des peshmergas kurdes.
Les États-Unis avaient en effet appris que Sabaawi, engagé par Abou Bakr al-Baghdadi, travaillait au développement de nouvelles armes chimiques utilisant la toxine botulique et la ricine (une toxine qui se trouve dans les graines de la plante de ricin et se présente sous forme de poudre blanche). « L’intention de Sabaawi était de créer différents types d’agents chimiques et biologiques à utiliser dans des campagnes militaires et des attaques terroristes contre de grandes villes européennes », écrit le quotidien américain, soulignant que des bases militaires américaines feraient également partie des cibles en Europe.