Pour défendre Marioupol jusqu’au bout, se trouvent aussi une centaine de combattantes. Elles sont restées dans les rangs de ceux qui n’ont pas abandonné la ville, assiégée par les russes, a rapporté Tetiana Danylenko (journaliste et animatrice de télévision ukrainienne pour Channel 5 et Hromadske.tv, rédactrice en chef de blog à Ukrayinska Pravda). Parmi elles également, rapporte le site de la chaine italienne Tgcom24, le sergent-major Olena Kushnir, médecin de la Garde nationale, qui a trouvé la mort lors des derniers affrontements. L’officier avait réussi à évacuer son jeune fils ces derniers jours. Dans les premiers jours de la guerre, elle avait perdu son mari et en mars, elle avait réalisé une vidéo dans laquelle elle témoignait du martyre de la ville et demandait de l’aide à l’Occident : « Ne me plaignez pas, je suis médecin, combattante, je suis Ukrainienne, je fais mon devoir », a-t-elle dit.