(Rome, 12 avril 2022). « Des informations indiquent que les forces russes pourraient avoir utilisé des agents chimiques lors d’une attaque contre la population de Marioupol », indique ce lundi la ministre britannique des affaires étrangères.
Le Royaume-Uni tente de vérifier des informations sur l’éventuelle utilisation d’armes chimiques en Ukraine par les forces russes à Marioupol, une ville portuaire stratégique assiégée depuis plus d’un mois, a annoncé ce lundi la ministre britannique des Affaires étrangères.
Toute utilisation de ce type d’armes « constituerait une escalade brutale dans ce conflit et nous demanderons des comptes au (président russe Vladimir) Poutine et à son régime », a-t-elle ajouté. La parlementaire ukrainienne Ivanna Klympush a de son côté indiqué que la Russie a employé une « substance inconnue » à Marioupol, où plusieurs personnes souffrent d’insuffisance respiratoire selon elle. « Très probablement des armes chimiques », a-t-elle tweeté.
Une « substance toxique »
Le régiment ukrainien Azov, retranché à Marioupol, avait auparavant affirmé qu’un drone russe avait largué une « substance toxique » sur des soldats et civils à Marioupol, dans un message publié lundi sur la messagerie Telegram, précisant que plusieurs personnes y souffraient de problèmes respiratoires et neurologiques.
Le représentant de l’armée séparatiste à Donetsk, Edouard Bassourine, cité lundi par l’agence russe Ria Novosti, a affirmé pour sa part que les troupes qui assiègent Marioupol pourraient recourir à des « troupes chimiques qui trouveront un moyen de faire sortir les taupes de leur trou », en référence aux soldats ukrainiens retranchés.
(BFMTV)