(Rome, 01 avril 2022). Malgré l’invasion de l’Ukraine, la Russie renforce son influence au Mali. Moscou envoie des hélicoptères d’attaque et des radars contre l’ISGS-JNIM (Islamic State in the Greater Sahara : Al-Qaïda). Les tensions avec l’UE et les risques d’accidents avec la Task Force Takuba augmentent
Malgré les résultats absurdes et défectueux de l’invasion de l’Ukraine, la Russie renforce son influence au Mali. Les forces armées du pays africain viennent en effet de recevoir ce qui a été défini comme le premier lot de matériel militaire, pour les opérations de lutte contre l’ISGS, affilié à l’ancien EI, et au JNIM, lié à al-Qaïda. Comme le rapporte le journaliste et expert des questions de Défense et de Sécurité, Francesco Bussoletti, dans le média italien «Difesa & Sicurezza», on y trouve notamment trois hélicoptères de combat et des radars de dernière génération. Les premiers fourniront aux troupes au sol un appui aérien rapproché et attaqueront des cibles tactiques à distance. Les seconds, en revanche, permettront d’améliorer la protection des bases contre les attaques djihadistes. L’aide de Moscou alimente encore les tensions entre Bamako et l’UE, qui déploie toujours sa force (Task Force Takuba) dans le pays, avec des tâches de soutien anti-terroriste. En outre, des éléments de Wagner, sont encore présents dans le pays. Par conséquent, les risques d’accidents dus à des erreurs des Maliens ou à des incompréhensions entre contingents augmentent.