(Rome, 27 mars 2022). Cela fait déjà 7 ans que le Yémen est plongé dans un conflit brutal opposant le gouvernement, soutenu par une coalition dirigée par l’Arabie Saoudite, et les rebelles houthis, soutenus par l’Iran. Un conflit qui a tué des centaines de milliers de personnes et déplacé des millions d’autres.
Samedi, alors que leurs partisans étaient rassemblés à Saana, la capitale qu’ils contrôlent, les rebelles ont annoncé une trêve de trois jours et fait miroiter la perspective d’un cessez-le-feu permanent.
« Nous sommes tout à fait prêts à libérer tous les prisonniers de la coalition que nous avons, a déclaré Mahdi al-Mashat, chef du bureau politique des Houthis. Y compris le frère du président Hadi, les prisonniers des milices locales et tous les prisonniers des différentes nationalités qui sont en notre possession, en échange de la libération complète de tous nos prisonniers ».
Cette annonce intervient dans un contexte tendu. Ces derniers jours, la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite a procédé à des frappes aériennes sur la capitale Saana. Des attaques en guise de représailles après des tirs des Houthis sur 16 cibles saoudiennes.
L’une d’entre elles est une installation pétrolière située à côté du circuit de Formule 1, à Jeddah, où doit se tenir le Grand Prix d’Arabie Saoudite dimanche soir.