Les tirs de l’armée russe sur la plus grande centrale nucléaire d’Ukraine s’ajoutent au chantage nucléaire du chef du Kremlin.
Face à la résistance des Ukrainiens, qu’il n’avait pas anticipée, face aux sanctions économiques sans précédent prises de manière unanime par une Europe qu’il pensait faible et divisée, face à la condamnation d’une grande partie de la communauté internationale, Vladimir Poutine brandit la menace suprême, la plus effrayante, celle du nucléaire.
Le nucléaire civil d’abord, avec le bombardement, puis l’occupation par les troupes russes, dans la nuit de jeudi à vendredi, de la centrale de Zaporijjia, dans le sud de l’Ukraine, la plus grosse d’Europe. Ce nouveau développement dans la guerre a fait monter le niveau d’inquiétude internationale à un niveau supplémentaire. Le Conseil de sécurité de l’ONU a convoqué une réunion d’urgence sur le sujet. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a mis en garde contre un «grave danger». (Le Figaro)