Alexandre Loukachenko a menacé d’arrêter le transit du gaz vers l’Europe par le gazoduc Yamal-Europe si l’UE prolonge les sanctions. « Nous apportons de la chaleur à l’Europe, et en plus, ils menacent de fermer la frontière. Et si on coupait l’approvisionnement en gaz naturel ? », a lancé le président biélorusse, comme le rapporte l’agence italienne «ANSA».
« Nous ne nous laissons certainement pas intimider par les menaces de Loukachenko », a répliqué à distance le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni. « Lorsque nous parlerons de l’autonomie stratégique de l’UE dans le domaine de l’énergie (a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse) ce sera fondamental à moyen terme ; à court terme, bien sûr, nous devons travailler pour utiliser au mieux les relations existantes, avec L’Afrique du Nord, avec la Norvège, avec la Russie », a-t-il souligné.
Svetlana Tikhanovskaya, la chef de l’opposition biélorusse est également intervenue sur la menace de bloquer le transit de gaz vers l’Europe, selon qui Loukachenko « bluffait » et qu’une telle décision serait « plus dommageable pour la Biélorussie que pour l’Union européenne ».