La France a renoncé à appliquer ses menaces contre le Royaume-Uni pour l’instant. Aucune mesure de rétorsion ne se sera mise en place ce mardi 2 novembre, en raison de la crise qui oppose Paris à Londres au sujet de la pêche post-Brexit dans la Manche. La Grande-Bretagne salue cette décision.
Le gouvernement britannique s’est dit satisfait, ce lundi 1er novembre dans la soirée, et a annoncé que les discussions allaient se poursuivre avec la France pour éviter l’escalade, dans le litige qui oppose les deux pays quant aux licences accordées par Londres aux pêcheurs français opérant en Manche.
« Nous saluons l’annonce du gouvernement français selon laquelle il ne mettra pas en œuvre les mesures proposées », peut-on lire dans un communiqué de Downing Street. « Nous nous félicitons que la France reconnaisse que des discussions approfondies sont nécessaires », ajoute la Primature.
Le secrétaire d’État britannique chargé du Brexit, Lord David Frost, a indiqué qu’il avait accepté une proposition de rencontre formulée par le secrétaire d’État français aux Affaires européennes, Clément Beaune. « J’ai hâte d’avoir avec lui des discussions à Paris jeudi », a-t-il expliqué sur Twitter.
Dans la journée, en marge de la COP26 à Glasgow, le président français a en effet renoncé à appliquer à minuit des sanctions. Emmanuel Macron souhaite « donner une chance » aux discussions désormais prévues jeudi avec le Royaume-Uni, qui ne remplit pas selon lui ses obligations post-Brexit. (Radio France Internationale)