(Rome, 09 octobre 2021). Le réseau électrique national libanais s’est complètement effondré samedi après la fermeture des centrales électriques d’al-Zahrani et de Deir Amar en raison d’un manque de carburant. C’est ce qu’a annoncé la compagnie nationale libanaise d’électricité (Electricité du Liban – EDL), citée par le site de la chaine «Rai News», selon laquelle le problème pourrait durer plusieurs jours. « Le réseau électrique a été complètement déconnecté et le Liban est entré dans l’obscurité après la fermeture des deux centrales électriques en raison de pénuries de carburant, où la production d’électricité est tombée à moins de 200 mégawatts ». La compagnie d’électricité publique libanaise (EDL), tente quant à elle de « reconstruire manuellement le réseau national, en l’absence du centre de contrôle national qui a été détruit par l’explosion du port de Beyrouth » le 4 août 2020, a-t-elle ajouté.
Le 20 septembre, le pays avait subi un black-out total lors du vote de confiance du Parlement au nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre alors fraîchement nommé, Najib Miqati, rapporte l’agence «Nova News». Le manque d’électricité au Palais de l’UNESCO à Beyrouth, lieu des sessions parlementaires après le début de la pandémie de Covid-19, avait provoqué un retard dans le début de la session. Le pays du cèdre, aux prises avec une crise économique et sociale sans précédent, a été victime de pénuries de carburant au cours des derniers mois.