La région du Latium confirme une cyberattaque contre son «doctolib». Elle a visé tout le système informatique de la région, notamment celui de la société qui gère les rendez-vous de vaccination Covid-19 pour la deuxième région la plus peuplée d’Italie. Agissant depuis l’Allemagne, selon des médias italiens, les pirates auraient demandé le paiement d’une rançon de plusieurs milliers ou millions de bitcoins. Les procureurs de Rome ont ouvert une enquête et, selon la Repubblica, les autorités n’excluent pas que des groupes anti-vax soient à l’origine de l’attaque. Le gouvernement a annoncé qu’un passe sanitaire deviendrait obligatoire pour aller au restaurant ou dans les salles de sport, ce qui a déclenché une série de protestations dans tout le pays. Selon l’agence italienne ANSA, en ce moment, les réservations pour le vaccin dans le Latium sont toujours bloquées. Les pirates auraient réussi à infiltrer le système en entrant le profil d’un administrateur réseau et en activant le soi-disant « cryptolocker », qui crypte les données. Par conséquent, tous les fichiers du Centre de Traitement des Données seraient bloqués, ajoute l’agence italienne. Dans un article posté sur les réseaux sociaux cité par plusieurs médias étrangers, Nicola Zingaretti, président de la région, a déclaré que malgré ce ralentissement temporaire, le programme de vaccination contre le coronavirus du Latium restait l’un des plus réussis d’Italie. « Malgré cette attaque informatique, nous avons aujourd’hui atteint le seuil de 70% de la population adulte du Latium vaccinée. Merci aux citoyens du Latium pour l’attitude coopérative dont ils font preuve depuis le début de la pandémie. Nous continuerons avec fierté et détermination », a écrit M. Zingaretti.