Le ministère arménien de la Défense: l’un des drones azerbaïdjanais abattus est de production israélienne

0
578

(Rome, 30 juillet 2021). Ervan : « Un Aerostar des forces armées azerbaïdjanaises a été abattu et son épave s’est écrasée à 3,5 kilomètres au nord du village de Vanevan dans la province de Gegharkunik »

Le ministère arménien de la Défense rapporte que l’un des drones des forces armées azerbaïdjanaises qui ont été interceptés et abattus la nuit dernière était un Aerostar de fabrication israélienne. « Un Aerostar des forces armées azerbaïdjanaises a été abattu et son épave s’est écrasée à 3,5 kilomètres au nord du village de Vanevan dans la province de Gegharkunik », annonce le ministère de la Défense, une information rapportée par l’agence italienne «Nova News». « Toutes les tentatives ont été contrecarrées par les actions des unités de défense aérienne des forces armées arméniennes », a déclaré le ministère de la Défense qui a publié les photos des drones abattus. Le drone Aerostar est fabriqué par « Israel Aeronautics Defense Systems ». Auparavant, le ministère d’Erevan avait annoncé avoir empêché deux drones azerbaïdjanais de pénétrer dans l’espace aérien du pays. Selon le dicastère, la situation le long de la frontière arméno-azerbaïdjanaise est actuellement relativement stable et est sous le contrôle total des forces armées arméniennes. Les informations concernant la tentative d’intrusion effectuée par les deux avions sans pilote ont été rejetées et démenties par le ministère azerbaïdjanais de la Défense. En fait, selon les rapports, il n’y a pas eu d’abattage de drones azerbaïdjanais qui aurait eu lieu la nuit dernière à la frontière entre les deux pays du Caucase. « Il s’agit d’une nouvelle tentative de désinformation » mise en œuvre par l’Arménie, rapporte le ministère de Bakou.

La frontière près du lac Sevan (situé en territoire arménien) est devenue depuis le 12 mai la zone de plus grande tension entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan après le conflit armé de l’automne dernier, ajoute « Nova ». La situation s’est aggravée suite au déploiement de soldats azerbaïdjanais qui ont entamé des opérations visant à « délimiter les frontières » près de la province arménienne de Syunik. Ce geste a été condamné par les autorités d’Erevan comme une violation territoriale de ses frontières, faisant à nouveau dégénérer la situation : La partie azerbaïdjanaise a souligné qu’aucune violation n’a eu lieu, mais simplement des activités de démarcation territoriale. Quant aux autorités arméniennes, elles ont invoqué l’intervention de l’Organisation du traité de sécurité collective, l’alliance militaire dirigée par la Russie qui s’est toutefois limitée à demander des consultations sur la question. A partir du 12 mai, la situation dans la zone reste en état d’alerte permanent, à tel point que les deux camps annoncent dans les jours suivants la capture de militaires accusés d’intrusion.