(Rome, 24 juin 2021). Il s’agirait d’une « attaque de drones », une prétendue tentative de « sabotage », déjouée hier par les forces iraniennes contre le principal site iranien de production de centrifugeuses nucléaires. Cela a été rapporté aujourd’hui par le journal américain « The New York Times », citant des responsables iraniens. Selon l’agence italienne «Nova News», l’usine, située près de la ville de Karaj, à la périphérie de Téhéran, est utilisée pour la production de centrifugeuses pour l’enrichissement rapide d’uranium. Le site avait déjà été cité par Israël comme l’une des cibles possibles à frapper afin de contrer le programme nucléaire iranien. Selon des sources iraniennes, qui attribuent l’incursion à l’État d’Israël, l’attaque s’est terminée sans faire de victimes ni de dégâts, grâce à l’application de « mesures de sécurité strictes » adoptées par le pays à la suite d’incidents antérieurs, dont l’assassinat, en novembre 2020, du scientifique nucléaire Moshen Fakhrizadeh, figure de proue du programme nucléaire de Téhéran. Les sources iraniennes attribuent toutes les attaques à l’État d’Israël.
Dans un premier temps, hier, les médias iraniens ont annoncé que les forces de sécurité avaient déjoué une « tentative de sabotage présumée » dans un bâtiment appartenant à l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran à Karaj, dans la province d’Alborz. Selon la chaîne de télévision publique iranienne « Irib », citée également par «Nova News», la tentative de sabotage a été déjouée sans faire de victimes ni de dégâts matériels. L’attaque intervient alors que les pourparlers entre l’Iran, les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU et l’Union européenne se poursuivent à Vienne pour tenter de rétablir l’accord (JCPOA) signé en 2015 pour contenir le développement du programme nucléaire iranien, abandonné par l’administration de Donald Trump en 2018.