G7: Biden appelle les alliés des USA à se mobiliser contre la Chine

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(Rome, 12 juin 2021). Les dirigeants mondiaux réunis à Carbis Bay, au Royaume-Uni, pour la deuxième journée du sommet du G7 ont exprimé leurs divergences sur l’approche à adopter avec la Chine. Cela a été rapporté par la chaine «CNN» citant des sources de la délégation accompagnant le président Joe Biden, comme l’a rapporté la Rédaction de l’agence italienne «Nova News». « Il y a eu une discussion intéressante et quelques divergences d’opinion non pas tant sur l’existence d’une menace (de Pékin) que sur son ampleur, du point de vue des actions à entreprendre », a déclaré un responsable américain cité par la chaine CNN. Selon la source, Biden a lancé un appel fort aux autres dirigeants mondiaux pour qu’ils élèvent la voix contre les pratiques antidémocratiques de la Chine, soulignant la nécessité d’agir. L’appel aurait été approuvé par le président français Emmanuel Macron, par le Premier ministre britannique Boris Johnson et par le Premier ministre canadien Justin Trudeau, tous favorables à un durcissement des mesures contre Pékin. La chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre italien Mario Draghi et d’autres dirigeants de l’Union européenne mettraient plutôt l’accent sur les domaines de coopération avec la Chine, souligne l’agence Nova. Tout le monde était d’accord, a ajouté le responsable, sur l’initiative d’un nouveau plan d’infrastructure mondial. Il s’agit du plan «Reconstruisons mieux pour le monde», lancé par les dirigeants du G7 dans le but de combler le fossé infrastructurel dans les pays en développement. Selon un communiqué de la Maison Blanche, l’initiative sera mondiale et s’étendra de l’Amérique latine et des Caraïbes à l’Afrique et à l’Indo-Pacifique.

La Chine au centre de la tournée de Biden

Les reconstitutions de « CNN » confirment ce qui d’autres sources de presse américaines ont déclaré à la veille du sommet, selon lesquelles le principal objectif de Biden dans le cadre du G7 est de pousser les alliés de Washington à adopter une approche commune pour relever les défis posés par la Chine. Le voyage du président américain est le premier déplacement à l’étranger depuis que Biden a pris ses fonctions à la Maison Blanche le 20 janvier. Pékin figure en tête de l’agenda du locataire de la Maison Blanche lors des réunions avec les dirigeants du G7 et lors des réunions ultérieures avec les représentants de l’OTAN et de l’Union européenne. L’initiative visant à financer les infrastructures dans les pays en développement, selon la presse américaine, représente une forme de réponse à la nouvelle Route de la soie chinoise, également connue sous le nom de «Belt and Road Intiative» (BRI). Biden a également décrit son programme national – y compris le plan d’infrastructure de 2,250 milliards de dollars – comme une étape nécessaire pour gagner la compétition contre la Chine. Avant de quitter Washington pour les Cornouailles, ajoute Nova, Biden a déclaré aux journalistes que l’objectif de son voyage est de montrer à la Chine et à la Russie que «l’Europe et les États-Unis sont unis».