Selon l’agence italienne ANSAMed, de longues files d’attente de voitures ont été enregistrées ce matin aux entrées sud de Beyrouth et de Tripoli dans le nord du Liban où une pénurie de carburant est observée depuis des semaines dans les principales stations-service du pays, accablé depuis près de deux ans par la pire crise économique des 30 dernières années.
Parallèlement, hier soir plusieurs routes et artères du pays ont été bloquées à Beyrouth et dans d’autres villes du Liban par des manifestants qui protestaient contre les conditions de vie difficiles dans un contexte où les médicaments, l’électricité et le carburant pour faire fonctionner les générateurs électriques se font rares, et où la livre libanaise a perdu 90 % de sa valeur en un an et demi. Des barrages routiers, ajoute l’agence italienne, ont eu lieu dans le centre de Beyrouth, comme la place des Martyrs, le long de l’avenue Mazraa, dans le quartier de Qasqas, mais aussi à Tripoli au nord ainsi qu’à Sidon, une ville située au sud de la capitale.