Le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’au cours de l’été il devra « prendre des décisions, certaines difficiles », et il est possible que certaines d’entre elles « ne rendent pas possible » sa candidature aux prochaines élections présidentielles en 2022. En réponse à une question sur l’économie, il a défendu sa politique et sa décision de ne pas augmenter les impôts. « Il faut produire des richesses pour redistribuer et on l’oublie trop dans notre pays. A-t-on des marges de manœuvre pour financer de nouveaux droits ? Non, nous sommes le pays de l’UE qui prélève le plus. Est-ce qu’on peut massivement taper les gros (contribuables), idée qu’on adore chez nous ? On peut le faire, mais les gros s’en vont ! », a-t-il affirmé. « On m’a dit « le Président des riches », je m’en fous ». Selon l’agence italienne Nova, lors d’une visite dans le département du Lot, dans le sud-ouest de la France, M. Macron a déclaré qu’il était « encore trop tôt » pour parler de son entrée sur le terrain. Macron s’est dit déterminé à « faire les choses jusqu’au bout », ajoute Nova. Comme le rapporte le média « Challenges », le Président français interrogé sur la garantie jeune universelle, il a dit ne pas croire « à l’idée qu’on donne de l’argent sans condition » car « on a des devoirs et des droits ». A l’issue de sa première journée dans le Lot, il a salué mercredi soir les gendarmes de Marmande et de Saint-Géry ayant participé à la traque le week-end dernier de Terry Dupin, le « forcené de Dordogne », et parler de leurs conditions de travail, a indiqué l’Elysée, confirmant une information du journal La Dépêche, cité par Challenges.