Une nuit de feu à Gaza et de nouvelles roquettes du Hamas, des lueurs d’espoir pour un cessez-le-feu

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C’était une nouvelle nuit de feu à Gaza avec une série de raids israéliens, mais moins intense que ces derniers jours, accompagnée d’une pause de six heures dans les tirs de roquettes palestiniennes.

Cela semble créer un espoir pour un cessez-le-feu sur lequel l’Égypte travaille et qui pourrait se concrétiser d’ici jeudi. Toutefois, au cours de la journée, le Hamas a repris les hostilités. Au moins 10 personnes ont été blessées, dont quatre grièvement, dans un barrage de tirs de mortier lancés depuis la bande de Gaza qui s’est abattu sur la région d’Eshkol, dans le sud d’Israël. En outre, deux travailleurs étrangers ont été tués par des roquettes près de la frontière avec la bande de Gaza. Lors de l’attaque, une personne a été grièvement blessée ainsi que cinq autres mais moins gravement.

Légère pression de Biden

Une cessation des hostilités a également été demandée par le président américain Joe Biden, embarrassé dans son pays par l’aile « libérale » des démocrates qui contestent également le « feu vert » à la vente d’armes de précision (dont des bombes guidées par laser à l’impact dévastateur) pour un montant de 735 millions de dollars.

Biden n’a pas exigé la fin immédiate des combats, mais plutôt une trêve : il a essentiellement dit au premier ministre, Benyamin Netanyahou, avec qui il s’est entretenu lundi soir, que le temps était compté pour l’opération à Gaza. Les Israéliens semblent prêts à poursuivre les combats pendant encore 24/48 heures : ils ont fait savoir qu’ils avaient détruit 15 kilomètres supplémentaires de tunnels souterrains pendant la nuit et que «150 terroristes» avaient déjà été éliminés. L’armée a réitéré qu’elle devra frapper à nouveau les dirigeants du Hamas avec d’autres raids pendant « au moins deux jours », avant qu’elle ne décide de l’arrêt des attaques.

Deux jours pour la trêve

Les pourparlers égyptiens visant à négocier un cessez-le-feu entre Israël et les Palestiniens à Gaza « sont proches » d’aboutir, a déclaré une source diplomatique à la presse israélienne, affirmant qu’une trêve devrait être signée dans «environ deux jours».

Pour l’instant, cependant, le pilonnage continue, tout comme les tirs de roquettes : encore ce matin, une intense «averse» s’est abattue sur sud d’Israël. Tshahal, a de son côté fait savoir qu’elle avait atteint des cibles «terroristes» et qu’elle avait à nouveau visé le «métro», le réseau de tunnels souterrains de Gaza et de Khan Younés.

Moins de roquettes

Les Palestiniens ont tiré des roquettes sur Israël dans la soirée (d’hier), mais avec un répit jusqu’à l’aube, lorsque les sirènes d’alarme ont repris dans les localités proches de Gaza et dans la ville de Netivot. Au total, 90 ont été lancées tout au long de la nuit, dont Iron Dome a intercepté des «dizaines».

À l’aube, Tsahal a annoncé qu’elle avait frappé au moins une douzaine de lance-roquettes multiples, dont six visant Tel Aviv (plus de 65 neutralisés depuis le début des hostilités) et qu’il avait détruit 15 kilomètres supplémentaires de tunnels entre la ville de Gaza et Khan Younés: il s’agit de la quatrième série de «martèlement» sur le soi-disant «métro», le réseau de tunnels creusés par des miliciens palestiniens dont Tsahal prétend avoir détruit une centaine de kilomètres.

Pendant la nuit, 60 avions de chasse ont survolé Gaza, larguant plus de 100 bombes sur 65 cibles. Bref, pour l’instant, le bombardement se poursuit, mais une trêve pourrait voir le jour. (AGI)