Après la mort du brigadier Eric Masson à Avignon, le gouvernement a décidé de durcir les peines contre les agresseurs des forces de l’ordre dans la soirée du 10 mai. « Je veux redire mon émotion et mon respect pour tous les gendarmes et les policiers de France qui tous les jours travaillent dans des conditions, on le sait, très difficiles », dans une société, parfois, souvent plus violente, dit Gérald Darmanin au micro de RTL.
« Le ministère de l’Intérieur est un ministère qui perd entre 10 et 15% de ses membres chaque année et qui a plus de 8.000 blessés en service », poursuit le ministre. « Depuis le début du quinquennat, nous avons pris des moyens matériels et juridiques pour protéger nos policiers et nos gendarmes. Sans doute, faut-il continuer à faire ce que nous avons fait depuis le début du quinquennat et je crois que le Premier ministre a eu raison hier d’annoncer aux syndicats de policiers les mesures que nous allons détailler », ajoute-t-il.
« Ce sont les Français qui réclament une meilleure efficacité de la police, de la justice, la main ferme de l’État ne doit pas trembler et il y a pu avoir vu la succession des faits divers, des agressions de policiers et de gendarmes, des drames qui touchent nos compatriotes. Il peut y avoir un doute, il y avait pu avoir un doute, mais je crois que le Premier ministre, le ministre de la Justice et moi-même nous levons ce doute : la main ferme de l’État ne tremblera pas et nous sommes du côté des policiers et des gendarmes », précise le Ministre. (RTL/Nova)