Il devenu le symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie. Le journaliste Khaled Drareni a quitté la prison de Koléa dans la soirée du vendredi 19 février, a indiqué l’un de ses avocats, Abdelaghani Badi, à l’AFP. Khaled Drareni avait été condamné en appel à deux ans de prison, le 15 septembre, pour « incitation à attroupement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ». Sa libération intervient au lendemain de l’annonce d’une grâce présidentielle en faveur de dizaines de détenus d’opinion. Son avocat a précisé qu’il s’agissait d’une mesure de « liberté provisoire ». Khaled Drareni est en attente d’une décision de la Cour suprême le 25 février sur son pourvoi en cassation. Le journaliste âgé de 40 ans est apparu sur des images des réseaux sociaux à sa sortie de prison, porté par une foule de sympathisants.
Plus de 30 détenus d’opinion libérés
« Au total, 33 personnes ont été libérées jusqu’ici. Les procédures sont en cours pour le reste », a indiqué un communiqué du ministère de la Justice, sans préciser leurs noms. L’opposant Rachid Nekkaz, 47 ans, a également été remis en liberté, selon le Comité national de libération des détenus (CNLD). Cette grâce présidentielle a été accordée à trois jours du deuxième anniversaire du soulèvement populaire du Hirak. « Le « Hirak béni » a sauvé l’Algérie. J’ai décidé d’accorder une grâce présidentielle (…) Entre 55 et 60 personnes rejoindront leurs familles » d’ici vendredi soir, avait déclaré le président algérien Abdelmadjid Tebboune, dans son discours à la nation jeudi. (France tv Info)