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Les USA sont prêts à discuter avec Téhéran au sujet de l’énergie nucléaire

Washington respectera les engagements pris dans le cadre du Plan d’Action Global Commun (PAGC) si Téhéran fait de même et ils sont prêts à entamer des discussions avec le régime iranien pour y parvenir, dit jeudi un communiqué conjoint de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et des Etats-Unis.

« Les E3 et les États-Unis ont affirmé leur objectif commun de voir l’Iran revenir au plein respect de ses engagements au titre du PAGC. Le Secrétaire d’Etat Blinken a rappelé que, comme l’avait déclaré le Président Biden, si l’Iran revenait au strict respect de ses engagements au titre du PAGC, les États-Unis feraient de même et qu’ils étaient prêts à entamer des discussions avec l’Iran afin d’y parvenir », dit ce communiqué. « Les E3 ont salué l’intention déclarée par les États-Unis de revenir à la diplomatie avec l’Iran ainsi que la reprise d’un dialogue approfondi et confiant entre les E3 et les États-Unis », était-il ajouté. Les Etats-Unis et les « E3 » ont souligné leur intérêt à garantir que l’Iran ne puisse jamais acquérir une arme nucléaire et ont exprimé leurs inquiétudes concernant les mesures prises récemment par l’Iran pour produire de l’uranium enrichi à 20%.

Téhéran a averti qu’il mettrait fin aux inspections surprises de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) en Iran dès le 21 février si les autres parties prenantes à l’accord de 2015 sur ses activités nucléaires ne respectent pas leurs obligations. L’Iran cherche à accentuer la pression sur la nouvelle administration américaine pour qu’elle lève ses sanctions. Le président Joe Biden a déclaré récemment que les Iraniens devaient d’abord cesser d’enrichir de l’uranium à des niveaux prohibés par l’accord de Vienne avant d’envisager une telle possibilité.

« Les E3 et les États-Unis soulignent que toute décision visant à limiter l’accès de l’AIEA serait dangereuse, et appellent instamment l’Iran à prendre en considération les conséquences d’une mesure aussi grave », était-il ajouté dans le communiqué. « Nous sommes évidemment préoccupés par les risques de non-respect du PAGC par l’Iran », a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab. « C’est une raison supplémentaire de raviver la diplomatie transatlantique », a-t-il ajouté. Son homologue allemand, Heiko Maas, s’est félicité que « la nouvelle administration américaine reprenne le chemin de la diplomatie ». (Challenge)

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