Les mesures de distanciation interpersonnelles prévues également en Egypte pour lutter contre la pandémie de Covid-19 n’ont pas empêché de célébrer, même si de manière sobre et limitée, le VI° anniversaire du massacre de 20 coptes en Libye en compagnie d’un de leur compagnon de travail ghanéen de la part de terroristes djihadistes liés au prétendu « Etat islamique » en février 2015. Hier soir, Dimanche 14 février, dans le village d’al-Awarm en province de Minya, une veillée de commémoration a eu lieu en l’église-sanctuaire dédiée aux Martyrs de la Foi et de la Patrie, où sont conservées leurs dépouilles mortelles. A la commémoration liturgique, célébrée par l’Archevêque copte orthodoxe de Samalut, Anba Pavnotios, ont participé notamment différents prêtres et une délégation nourrie des parents des martyrs. Au cours des jours précédents, une émission télévisée conduite par le journaliste Hamdi Rizk et intitulée « De Minya au Paradis en passant par la Libye » avait reconstruit au travers d’un reportage réalisé au sanctuaire du village d’al-Awar, les vicissitudes des martyrs coptes orthodoxes massacrés par les djihadistes. Dans ce cadre, grâce à des entretiens avec différents membres des familles des martyrs, cette histoire de martyre a émergé dans ses aspects d’expérience féconde et consolante pour la foi de nombre de baptisés égyptiens. (Fides)