USA: un intrus monte dans un avion officiel sur une base militaire

0
291

L’US Air Force a ouvert une enquête interne, vendredi, après qu’un intrus fut parvenu à monter dans un avion officiel sur une base militaire proche de Washington, malgré les mesures de sécurité renforcées après l’assaut du 6 janvier contre le Capitole.

Un «homme adulte» a réussi à pénétrer jeudi sur la base militaire d’Andrews, qui accueille les dignitaires étrangers en visite à Washington et où sont stationnés les avions officiels américains, notamment l’avion présidentiel Air Force One, a indiqué l’US Air Force dans un communiqué. Il a «embarqué illégalement à bord d’un C-40», version militaire du Boeing 737, avant d’être interpellé par les autorités, a ajouté l’armée de l’air, soulignant que l’homme n’était pas armé et que personne n’a été blessé. Les appareils C-40 stationnés sur la base aérienne d’Andrews sont utilisés par les membres du gouvernement américain, les hauts responsables du Congrès ou les hauts gradés militaires lors de leurs déplacements officiels. L’US Air Force n’a pas précisé comment l’homme avait réussi à pénétrer sur la base aérienne, qui est pourtant étroitement gardée, ni combien de temps il avait passé à bord de l’avion. Mais le communiqué de l’armée de l’Air précise que «rien n’indique que l’individu ait un lien quelconque avec des groupes extrémistes». L’US Air Force a ouvert une enquête sur cette effraction et s’est engagée à en publier les conclusions.

«Tout le monde prend ceci très au sérieux. Le ministre [de la Défense, Lloyd Austin] prend ceci très au sérieux», a assuré le porte-parole du Pentagone, John Kirby, soulignant que l’enquête porterait sur les mesures de sécurité de l’US Air Force dans le monde entier. Des milliers de soldats de la Garde nationale renforcent la sécurité de Washington depuis l’assaut contre le Capitole par des manifestants pro-Trump qui a fait 5 morts. Alors que les autorités craignent de nouvelles manifestations, ils sont chargés de protéger le Capitole pendant le procès en destitution de Donald Trump qui doit démarrer le 9 février. (JDQ/AGI)