Après un mois d’hospitalisation en Allemagne pour une infection au Covid-19, le président de l’Algérie Abdelmadjid Tebboune a annoncé son retour.
Même si aucune date précise n’a été communiquée, la présidence de la République algérienne a indiqué, dans un communiqué lundi 30 novembre, que le président Abdelmadjid Tebboune serait de retour dans son pays « dans les prochains jours ». Il est hospitalisé depuis un mois pour y être soigné du Covid-19. « Sur recommandation de l’équipe médicale, le président Abdelmadjid Tebboune poursuit ce qui reste de la période de convalescence après avoir quitté l’hôpital spécialisé en Allemagne », a indiqué le bref communiqué. « Le président de la République rassure le peuple algérien sur son état de santé, assure qu’il est en voie de guérison et qu’il va revenir au pays dans les prochains jours », ajoute la présidence. Âgé de 75 ans, le président algérien avait été admis le 28 octobre dans « l’un des plus grands établissements spécialisés » d’Allemagne après avoir contracté le coronavirus dans son entourage.
Premier bilan en quinze jours
Avant son transfert outre-Rhin, il s’était mis « volontairement à l’isolement » dès le 24 octobre (date de son dernier tweet) après avoir été en contact avec des hauts responsables de la présidence et du gouvernement contaminés, puis admis dans une unité de soins spécialisés de l’hôpital militaire de Ain Naâdja à Alger. Il s’agit du premier bulletin de santé diffusé par la présidence algérienne depuis le 15 novembre. L’imprécision et la rareté des informations médicales depuis des semaines, et le séjour prolongé d’Abdelmadjid Tebboune en Allemagne, ont nourri rumeurs et spéculations sur la gouvernance du plus grand pays du Maghreb, au moment où il subit de plein fouet une recrudescence de la pandémie. D’autant que les questions demeurent en l’absence de tout détail précis sur sa guérison et la durée de sa convalescence. Le président Tebboune est censé promulguer prochainement la nouvelle Constitution après le référendum du 1er novembre et ratifier la loi de Finances 2021. (Le Point)