France-Liban: le chef d’état-major des armées le général François Lecointre en visite à Beyrouth

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Dans un communiqué cité par le quotidien libanais l’Orient-Le Jour (OLJ), l’ambassade de France à au Liban a annoncé que le chef d’état-major des Armées françaises le général François Lecointre, est attendu à Beyrouth jeudi pour une visite officielle de deux jours.

« Ce déplacement illustre l’attachement de la France au développement de la coopération de défense entre les deux pays », explique l’ambassade. Elle rappelle que « depuis 2017, la France a livré pour près de 60 millions d’euros d’équipements aux unités militaires libanaises. Elle a formé plusieurs centaines de cadres militaires libanais soit en France, soit au Liban. Elle a développé en particulier depuis deux ans la coopération dans le domaine de la lutte antiterroriste et la sécurité maritime ».

Le général Lecointre sera reçu par son homologue libanais, le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, à l’Etat-major de l’armée, « où les deux hommes signeront une lettre d’intention visant à développer la coopération militaire entre les deux pays », précise l’ambassade, selon le quotidien libanais (OLJ). « Le général Lecointre assistera également à une présentation des actions des Forces armées libanaises à la suite de l’explosion du 4 août et de la coopération avec les Armées françaises, notamment dans le cadre de l’opération Amitié. Le général Lecointre se rendra ensuite sur le port de Beyrouth où lui seront présentés les travaux effectués sur la zone portuaire par les Forces armées libanaises, en étroite coopération avec les soldats français. A la suite, l’assistance militaire française dans le domaine des capacités anti-infrastructures et le développement de la coopération relative au déminage lui sera exposée », poursuit le communiqué. L’opération militaire française « Amitié », lancée début août par Paris pour venir en aide au Liban à la suite de la double explosion du 4 août qui a fait plus de 200 morts et 6.500 blessés, s’est achevée le 23 septembre après avoir mobilisé quelque 750 militaires.