Les ministères de l’Intérieur du gouvernement de Tripoli connu sous le nom de Gouvernement d’accord national (GNA), et de Doha ont signé un mémorandum d’accord visant à renforcer la coopération en matière de sécurité. En effet, le 26 octobre le ministre de l’Intérieur de Tripoli, Fathi Bashagha, et son homologue qatari le Cheikh Khalid bin Khalifa al-Thani, ont signé un mémorandum d’accord de trois ans dans le but de renforcer la collaboration entre les deux pays sur la lutte contre le terrorisme, le blanchiment d’argent et les délits «économiques et électroniques». L’objectif, a-t-on précisé, est de coopérer pour assurer la sécurité et sauvegarder les intérêts des deux parties. Le Qatar, allié de la Turquie, a montré à plusieurs reprises son soutien au gouvernement d’accord national (GNA). À cet égard, le 22 août, le Haut Conseil d’État de Libye a salué le rôle de Doha et d’Ankara pour mettre fin à l’offensive lancée par l’Armée nationale libyenne du général Haftar le 4 juin. En outre, la signature d’un accord tripartite entre la Turquie, le Qatar et le GNA remonte au 17 août, avec lequel Doha s’est engagé à envoyer des conseillers militaires en Libye dans le but de former des responsables libyens, alors que la Turquie et le Qatar avaient déclaré qu’ils étaient disposés à accueillir les membres du personnel de Tripoli dans leurs académies. Pour l’Armée nationale libyenne (ANL), placée sous la direction du général Khalifa Haftar, l’accord pourrait nuire aux résultats obtenus à Genève.