Le premier ministre pakistanais Imran Khan a accusé dimanche Emmanuel Macron d’«attaquer l’Islam», le président français ayant défendu la publication de caricatures du prophète Mahomet après la décapitation la semaine dernière d’un professeur qui en avait montré certaines à ses élèves. «Le président Macron aurait pu jouer l’apaisement et refuser l’espace aux extrémistes plutôt que de créer une polarisation et une marginalisation supplémentaires qui conduisent inévitablement à la radicalisation», a écrit Imran Khan sur Twitter. «Il est regrettable qu’il ait choisi d’encourager l’islamophobie en s’attaquant à l’Islam plutôt qu’aux terroristes qui pratiquent la violence, qu’il s’agisse de musulmans, de tenants de la suprématie blanche ou d’idéologues nazis», a poursuivi le premier ministre pakistanais. Emmanuel Macron avait affirmé mercredi soir que la France ne renoncerait pas «aux caricatures», y compris celles du prophète Mahomet, qui ont valu à l’enseignant d’être assassiné. Il y a deux semaines, il avait évoqué un «séparatisme islamiste» et la nécessité de «structurer l’Islam» en France, alors que l’exécutif présentait un futur projet de loi sur le projet. (Le Figaro/Nova)