D’après le quotidien saoudien Asharq Al-Awsat, citant des sources médiatiques iraniennes, le nouveau missile a été surnommé « Zoulfikar Bassir » et représente la gamme navale du missile balistique sol-sol Zoulfikar, utilisé pour des attaques perpétrées dans des zones à l’est de l’Euphrate, à la fois dans le cadre de la lutte contre l’État islamique, entre 2017 et 2018, et pour les offensives menées contre les bases de Washington situées dans les territoires irakiens. La portée du nouveau missile, selon des sources à Téhéran, est environ le double de celle des autres missiles navals appartenant à l’Iran, dont Hormuz 2. Cependant, il n’a pas été précisé si Zoulfikar Bassir a déjà été testé ou non. Les sites Web affiliés, au Département de la propagande et des médias des Gardiens de la révolution, ont publié des images du nouveau missile chargé sur un camion, en marge de l’inauguration d’une exposition permanente, tenue à Téhéran, sur les capacités des forces aérospatiales de l’unité de missiles des « Gardiens Révolutionnaires ». L’exposition comprend des missiles fabriqués et importés localement, ainsi que des drones israéliens et américains abattus dans l’espace aérien iranien. A cette occasion, le commandant du CGRI, Hossein Salami, a déclaré que l’exposition offrait un aperçu de la capacité de dissuasion du système de défense iranien. Dans ce contexte, Zoulfikar Bassir montre l’émergence d’une «nouvelle force» sur la scène internationale. (Médias)