Onze personnes, dont 10 soldats de l’armée syrienne et des milices iraniennes qui lui sont fidèles, ont été tuées lundi soir dans un bombardement israélien au sud de la capitale Damas, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
L’OSDH a indiqué que trois parmi les morts faisaient partie des forces gouvernementales syriennes, dont un officier de la défense aérienne, et 7 miliciens fidèles à l’Iran et au Hezbollah, de nationalités « non syriennes ». D’autres sources locales ont affirmé qu’Israël avait lancé une frappe aérienne à partir du Golan syrien occupé, sur des sites militaires au sud de Damas, où « nos DCA l’ont affronté, frappé et neutralisé la plupart des missiles avant qu’ils n’atteignent leurs cibles ».
Selon des sources locales, des généraux de la Garde révolutionnaire iranienne et des officiers de haut rang de l’armée syrienne ont été tués près de l’aéroport de Damas, ce qui n’a pas encore été confirmé. Les mêmes sources ont estimé que l’armée de l’air israélienne avait visé une réunion de généraux et d’officiers lundi soir et avait causé la mort du commandant de la Force iranienne Qods, Ismail Qua’ani, et du chef du bureau de la sécurité nationale à Damas affilié au parti Baas, le général de division Ali Mamlouk.