Liban : Emmanuel Macron se dit pour «l’exigence sans ingérence»

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Emmanuel Macron poursuit sa visite à Beyrouth, mardi 1er septembre, avec un programme chargé. Le chef de l’Etat est notamment attendu dans un hôpital et sur le lieu de la double explosion du 4 août, qui a dévasté la capitale libanaise, avant de s’entretenir avec le président libanais, Michel Aoun, en fin de journée. La veille, il a appelé à la mise en place d’un « gouvernement de mission » au « plus vite », quelques heures après la désignation d’un nouveau Premier ministre dans ce pays englué dans une profonde crise politique et économique. « Ma position est toujours la même, celle de l’exigence sans ingérence », a déclaré Emmanuel Macron à son arrivée à l’aéroport de Beyrouth.

Un pays centenaire.

Emmanuel Macron a salué « l’entité politique complexe, rare et précieuse au Moyen-Orient » qu’est le Liban, qui célèbre mardi le premier centenaire du Grand-Liban, proclamé dans ses frontières actuelles par le général français Henri Gouraud le 1er septembre 1920.

Moustapha Adib nommé Premier ministre.

Quelques heures avant l’arrivée d’Emmanuel Macron, le Liban s’est doté d’un nouveau Premier ministre, son actuel ambassadeur en Allemagne, Moustapha Adib, qui s’est engagé à appliquer sans tarder les réformes réclamées par la communauté internationale.

Bientôt un Etat laïque ?

Le président Michel Aoun a appelé dimanche à la création d’un « Etat laïque » et à réformer le confessionnalisme, le système politique libanais, pour « protéger le pluralisme » alors que le chef de l’Etat est conspué dans la rue par un mouvement de contestation. (France Info)