Un bénévole du diocèse a été placé en garde à vue après l’incendie de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, a appris France info dimanche 19 juillet auprès du procureur de la République de Nantes. Sa garde à vue peut être prolongée dans la journée mais le procureur Pierre Sennes appelle à la plus grande prudence. Pour lui, il est hâtif et prématuré de tirer des conclusions ce dimanche matin. L’homme est entendu depuis samedi après-midi pour des incohérences dans son emploi du temps. Il était chargé de fermer la cathédrale vendredi soir. Les enquêteurs veulent vérifier son emploi du temps et notamment la façon dont il a fermé l’édifice. La cathédrale gothique Saint-Pierre et Saint-Paul de Nantes a été victime samedi 18 juillet d’un incendie, rapidement circonscrit. L’événement, qui a détruit le grand orgue, a conduit à l’ouverture d’une enquête pour « incendie volontaire ».
Les premières constations réalisées dans le cadre de l’enquête pour « incendie volontaire » dans la cathédrale de Nantes (Loire-Atlantique) n’ont pas permis de trouver de traces d’effraction, a indiqué le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès. Dans une note, le site italien du quotidien « La Repubblica » indique qu’un Rwandais a été arrêté à Nantes après l’incendie qui a endommagé hier le cœur de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Citant la radio française RTL, le site italien souligne que « les raisons de son arrestation sont actuellement inconnues, c’est un réfugié rwandais qui travaille pour le diocèse, qui a ainsi exprimé sa colère face au visa expiré ». « Selon les informations du procureur, l’homme a été placé en détention en raison d’incohérences découvertes dans son alibi. Le suspect était responsable de la fermeture de la cathédrale la veille de l’incendie. Les enquêteurs souhaitent donc l’entendre », ajoute « La Repubblica ».