Dans environ 5.000 communes, les électeurs sont appelés aux urnes, dimanche 28 juin, à partir de 8 heures, pour élire leur nouveau maire. Un second tour organisé plus de trois mois après le premier tour des élections municipales 2020, dans des conditions sanitaires complexes, pour cause de pandémie de coronavirus. Cette situation exceptionnelle pourrait bien amplifier, encore un peu plus, les records d’abstention. Les enjeux sont pourtant majeurs: dans certaines grandes villes comme Lyon, Marseille ou Perpignan, l’opposition a de bonnes chances d’accéder à la mairie.
Plus de 16 millions d’électeurs attendus. Ce dimanche, le vote a lieu dans 4.820 communes où les conseils municipaux n’ont pas été élus au complet. Cela représente quelque 157.632 candidats en lice et plus de 16 millions d’électeurs concernés. Le scrutin a en revanche été à nouveau reporté en Guyane car le virus y circule toujours activement.
Une abstention record ? C’est la grande inconnue : va-t-on assister à un regain de participation après la dégringolade historique à 44,3% au premier tour ? La réponse n’est pas évidente : soit l’abstention reste massive et le second tour réserve peu de surprises ; soit la participation revient à un niveau plus classique, avec un nombre élevé de nouveaux électeurs qui peuvent provoquer des renversements de situation.
Le coronavirus, toujours présent. Malgré le déconfinement de plus en plus large, la crise sanitaire liée au Covid-19 est encore dans toutes les têtes. La campagne du second tour a été fortement marquée par les mesures d’urgence contre la maladie et ses conséquences économiques. Et les candidats ont dû adapter leurs programmes à cette nouvelle donne. (TV)