Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que la République islamique d’Iran, tout en rejetant les allégations du Secrétariat de l’ONU (selon lesquelles les armes utilisées pour attaquer les sites pétroliers saoudiens l’année dernière étaient d’origine iranienne, ndlr), qui semblent être l’œuvre des pressions politiques des régimes américain et saoudien, exprime sa profonde préoccupation quant à l’instrumentation à des fins politiques du Secrétariat de l’ONU. De son côté, l’ambassadeur d’Iran auprès des Nations Unies, Majid Takht Ravanchi, a déclaré dans un message sur son compte Tweeter, que ces accusations avaient été portées sous la pression américaine.
Selon l’agence iranienne ISNA, la diplomatie iranienne a mis en garde à cette occasion contre les initiatives « dangereuses », dont l’objectif est d’accuser les gouvernements par des gestes arbitraires et des allégations non-fondé et qui ne seront jamais approuvées par la communauté internationale. « Ces initiatives dictées ne font que porter atteinte à la crédibilité et au prestige de l’Organisation des Nations Unies (ONU) », a prévenu Téhéran. (Médias)